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beaux-arts sculpture


Fugit amor - Groupe relié

beaux-arts sculpture

1946.2.4

Rodin, Auguste

fonte au sable

1887

Numéro d'inventaire
1946.2.4
Autres numéros
3526 (Inventaire E)
Dénominations
Groupe relié
Datation
1887
Provenance
Le groupe du Fugit Amor associe une femme, allongée sur le ventre, en position d’extension, se tenant la tête à deux mains, et un homme qui lui est adossé, dans un mouvement d’enlacement désespéré. La généalogie de cette figure masculine a pu être retracée dans l’œuvre antérieur de Rodin, puisqu’elle a été, dans un premier temps, l’adolescent désespéré du groupe d’Ugolin, puis l’Enfant prodigue. Le groupe fait partie des « couples maudits » destinés à la Porte de l’Enfer, et peut même évoquer l’impossible relation entre Rodin et sa muse, Camille Claudel.
Rodin a essayé de placer le groupe horizontalement ou verticalement et dans la version verticale, le positionnement des deux personnages avec la tête en bas lui a évoqué la chute d’Icare. Comme l’a écrit Octave Mirbeau, « tout l’art de Rodin est dans ce petit bronze, plus douloureux que n’importe lequel des vers de Baudelaire ».
L’exemplaire possédé par Georges Hecq, et maintenant conservé par les musées de Bourges, est une fonte de très grande qualité, sans marque de fondeur, sans doute la deuxième de neuf fontes réalisées par Griffoul et Lorge pour Rodin.
Matériaux
Techniques
Dimensions
Hauteur : 36,5 cm
Largeur en cm : 44 cm
Profondeur en cm : 17 cm
Inscriptions
Type :signature
Transcription : Rodin
Description
Sur une base de forme irrégulière, couple nu enlacé ; elle allongée sur le ventre, redresse le buste et tient sa chevelure ; lui, sur le dos, s'efforce de la retenir ou tente de l'enlacer pour ne pas glisser et tomber.
Notes
Le groupe du Fugit Amor associe une femme, allongée sur le ventre, en position d’extension, se tenant la tête à deux mains, et un homme qui lui est adossé, dans un mouvement d’enlacement désespéré. La généalogie de cette figure masculine a pu être retracée dans l’œuvre antérieur de Rodin, puisqu’elle a été, dans un premier temps, l’adolescent désespéré du groupe d’Ugolin, puis l’Enfant prodigue. Le groupe fait partie des « couples maudits » destinés à la Porte de l’Enfer, et peut même évoquer l’impossible relation entre Rodin et sa muse, Camille Claudel.
Rodin a essayé de placer le groupe horizontalement ou verticalement et dans la version verticale, le positionnement des deux personnages avec la tête en bas lui a évoqué la chute d’Icare. Comme l’a écrit Octave Mirbeau, « tout l’art de Rodin est dans ce petit bronze, plus douloureux que n’importe lequel des vers de Baudelaire ».
L’exemplaire possédé par Georges Hecq, et maintenant conservé par les musées de Bourges, est une fonte de très grande qualité, sans marque de fondeur, sans doute la deuxième de neuf fontes réalisées par Griffoul et Lorge pour Rodin.
Acquisition/Dépôt
Don, 1946
Situation de l'objet
Non exposé
Exposition
Les Rodin de Monsieur Hecq, 2009
Bibliographie
• LE NORMAND-ROMAIN A. 2007 b